samedi 29 septembre 2018

Intervention chirurgicale

Aujourd'hui, ce n'est pas un article culinaire mais un témoignage sur un sujet de santé que beaucoup de personnes connaissent et subissent mais dont très peu parlent car sujet tabou.

Avec mon blog, j'ai décidé qu'il y aurait peu ou pas de sujets tabous justement et c'est pourquoi je vous livre mon histoire... Les hémorroïdes (et oui c'est de ça dont il s'agit), chez les femmes du moins, sont souvent liées à la grossesse (je n'ai pas d'enfant pour ma part). Les hommes peuvent également en souffrir. La souffrance n'est pas le seul côté désagréable de ce problème de santé, on peut faire des crises hémorroïdaires et on peut aussi avoir des saignements...

©Blog Natur'Ailes - Clinique de Lorient
Mes premières hémorroïdes sont apparues en 2008, l'année de mes 30 ans. J'ai globalement ce qu'on appelle des marisques. Ce sont des excroissances au niveau de l'anus. Au début, je n'ai pas le souvenir d'en avoir vraiment souffert. Mais s'en est suivi, peut-être 2 ans après, une 1ère crise hémorroïdaire.

J'ai pris rendez-vous chez une proctologue. Cette gentille dame m'a dit à l'époque que ce n'était rien (en gros ma souffrance, elle s'en fichait). Bon très bien, j'ai continué ma petite vie. Il faut savoir que tout ceci devient un cercle vicieux car j'ai commencé à être constipée, ce qui favorise les poussées hémorroïdaires. De plus, j'ai commencé également à saigner il y a quelques années.



Plus les années passaient et plus je souffrais (à un niveau relativement raisonnable tout de même) et depuis 2 ans environ, mon quotidien a commencé à changer. Mes douleurs, une fois passée à la selle, devenaient de plus en plus fortes et les saignements plus fréquents. Ces derniers mois, ils étaient si présents et continus (sans parler de pertes muqueuses au niveau des marisques), que j'étais obligée de porter en permanence une protection. Très sympa pour ma vie de femme au quotidien. En décembre 2016, j'ai fait ma 2ème crise hémorroïdaire. Autant vous dire que celle-ci, je ne suis pas prête de l'oublier. J'en ai pleuré de douleurs. Et les douleurs ça me connait : je suis migraineuse et j'ai eu plusieurs rages de dent... Depuis le début de l'année 2018, je souffre au quotidien et de plus en plus. Ayant subi une 3ème crise hémorroïdaire en avril dernier, je me décide enfin à consulter un spécialiste en vue d'une opération. En mai, j'ai eu un 1er rendez-vous avec un gastro-entérologue proctologue qui était assez étonné de l'avancée de mes hémorroïdes, compte tenu de mon âge (pour rappel, j'ai eu 40 ans cette année) et préconisait une opération.

Il m'a donc envoyé chez un chirurgien spécialisé en la matière. Rendez-vous pris début juillet.
Le chirurgien a confirmé le verdict mais en souhaitant réaliser une opération intermédiaire (celle où dans quelques temps, tout peut revenir, génial !). Bref, pas trop le choix, à près tout c'est le chirurgien qui décide. Il existe donc plusieurs techniques, pour ma part j'ai eu celle de >> HAL RAR <<. Sur l'article, dans les principaux risques suivant l'intervention, on parle d'apparition de marisques. Comme je l'écrivais plus haut, j'en avais déjà avant et visiblement, mon chirurgien ne me les a pas enlevées. Donc, de ce côté là, je ne risque plus grand chose !!! Enfin j'espère !

Hier, c'était le jour J. Je suis rentrée à 11h, on est venu me chercher à 13h50 et endormie à environ 14h35 (dernière heure que j'ai vu). Je vous passe les détails d'avant mon endormissement (piquée 3 fois pour le cathéter car mes veines aiment bien jouer à cache-cache avec les piqûres ; une goutte de mon sang reçue en plein dans l'oeil ; et le tuyau tiré sans faire exprès mais encore attaché au cathéter de ma main... mais à part ça, nickel chrome, le personnel a été bienveillant).
Réveil à 16h30 avec un vague souvenir... je me sens retirée quelque chose de ma gorge et on me dit : "Allez-y, vous pouvez l'enlever". Je pense que j'ai été intubée (ma hantise !). Bref, retour dans la chambre à 17h environ. Je me suis sentie moins dans le gaz qu'à ma dernière anesthésie générale (pour mes dents de sagesse en 2007, je crois) mais cela reste assez dur comme réveil.

Après la collation (qui était très bonne par ailleurs), j'étais un peu plus patraque, le jeûne et l'anesthésie générale n'aidant pas. Niveau douleurs, je mentirais si je disais que j'ai eu super mal. On sent qu'il s'est passé quelque chose mais c'est tout. On m'a dit par la suite que j'étais sous anti-douleurs durant 12h. Je suis sortie à 19h30 (on est venu me chercher). La soirée et la nuit ont été un peu compliquées. J'ai mangé une soupe et pris mes médocs mais j'avais des maux de ventre (plus les effets de l'anesthésie) qui m'ont empêché de dormir correctement. Vers 4h30, impossible de me rendormir... Mais bon, j'ai 15 jours pour m'en remettre (le minimum pour l'arrêt de travail).

Je ne vous cache pas que ma hantise maintenant, c'est la 1ère selle... Je sais que je vais souffrir mais bon les médicaments sont là pour pallier à ça.
Voilà mon récit ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas, j'y répondrais avec plaisir.

Sur ce, je vais aller me reposer, à bientôt pour une petite recette !



4 commentaires:

  1. Coucou, plein de courage et bon rétablissement à toi 😘😘😘, dilocam de ww

    RépondreSupprimer
  2. Bon rétablissement, merci pour ton témoignage sur ce sujet tabou. Bon dimanche !

    RépondreSupprimer